ConstruiRE un parcours d’accompagnement sur mesure pour améliorer durablement le climat social de votre entreprise
Le P.A.N.C.E.
Programme d’Accompagnement à la Négociation Collective d’Entreprise
Faire de la négociation collective d’entreprise un outil de management et de pilotage des ressources humaines
Une ressource facilitatrice des relations sociales en temps partagé
Qu'est ce que le P.A.N.C.E. ?
Le Programme d’Appui à la Négociation Collective d’Entreprise (P.A.N.C.E.) permet aux entreprises qui souhaitent s’engager dans un travail global d’amélioration du climat social de bénéficier sur la durée des avantages du conseil de tiers-intervenants chevronnés sans que le coût ne soit un frein.
- Leur extériorité qui permet aux partes prenantes de prendre de la hauteur.
- L’accès à des professionnels aguerris dont les compétences sont rarement réunies dans une même entreprise (a fortiori les TPE-PME) sur un champ sensible qui exige une véritable professionnalisation.
- L’outillage et le cadre méthodologique qu’ils apportent.
- Les règles qu’ils font expliciter et dont ils sont les gardiens par la suite.
- Le rythme d’une démarche d’amélioration continue qu’ils insufflent et la continuité qu’ils assurent, absolument essentielle dans un travail global sur la durée.
Il est rare que le climat social se soit dégradé en peu de temps. C’est plus souvent le fruit d’années, voire de décennies de construction (ou destruction devrait-on dire) sociale. Par conséquent, la reconstruction doit s’envisager sur un temps long. Par ailleurs, une démarche globale d’amélioration du climat social exige d’agir à plusieurs niveaux, selon des modalités diverses, et pas uniquement dans l’analyse mais également dans la mise en œuvre opérationnelle d’actions correctives. Cela signifie consacrer du temps à faire, un temps qui manque souvent aux acteurs du dialogue social de l’entreprise.
Bien faire implique aussi une méthode. Les entreprises qui font l’économie de faire méthodiquement construisent plus vite mais prennent le risque de malfaçons qui finiront par fissurer à nouveau le climat social.
Rejoindre le P.A.N.C.E. implique pour une entreprise que son CSE prenne une décision favorable en ce sens. C’est une manière pour le CRNCo de s’assurer d’une volonté partagée entre la direction (qui assure la présidence du CSE) et les représentants du personnel (élu-e-s CSE et représentants syndicaux, par le biais du ou de la secrétaire CSE). Cette demande partagée se concrétise par un extrait du procès-verbal de la réunion CSE dans lequel figure la décision conjointe de solliciter le P.A.N.C.E. Sur cette base, le CSE et le CRNCo signe un contrat de progrès d’une durée de 18 à 36 mois. Le volume jours d’accompagnement y est précisé en fonction des besoins discutés avec les parties. En contrepartie de cet engagement sur la durée et un volume jours supérieur à 10, l’entreprise bénéficie d’un coût/jour intervenant préférentiel et d’un accès aux aides publiques quand elles existent. Le coût peut être pris en charge conjointement par la direction et le CSE, dans une proportion à définir.
Le P.A.N.C.E. reprend l’idée du RH à temps partagé mais appliquée à la facilitation des relations sociales. Toutes les entreprises n’ont pas la taille critique pour recruter une personne-ressource dédiée à cela, mais quelle entreprise n’a pas à traiter ces questions à un moment ou à un autre de son histoire sociale ?
Le P.A.N.C.E. représente un coût de revient moindre de la journée de conseil, ce qui permet d’augmenter le nombre de ces jours pour permettre aux intervenants du CRNCo d’être davantage dans le « faire avec » que le « faire faire ».
Le contrat de progrès dans le cadre d’un P.A.N.C.E. a l’ambition de permettre un ensemble de missions ponctuelles en les programmant sur un calendrier pluri-annuel, évitant l’écueil d’initiatives qui s’empilent sans cohérence globale. La ressource en temps partagé agit comme fil rouge d’un travail nécessairement de longue haleine.
Le coût est à considérer comme un investissement puisque la formule permet d’agir durablement sur des indicateurs sociaux au rouge dont les coûts cachés se chiffrent en dizaines de milliers d’euros, et ce de manière récurrente année après année.
Le coût d’une telle formule n’est pas plus élevée que bien d’autres démarches de conseil dont les préconisations restent souvent sans suite faute d’avoir pu construire à la base une envie commune de changer la manière de dialoguer et de négocier.
Les entreprises font appel à des spécialistes en comptabilité, en informatique, en stratégie, en environnement… pourquoi en serait-il autrement pour les relations sociales ?